Je vous livre ici mon interprétation totalement subjective du Clown : ce que j’ai pu retenir et ressentir de cet univers très particulier.
L’art du Clown n’a pas d’origine définie. Issu du comique populaire il est certainement l’art scénique le plus difficile pour un comédien, car il mêle théâtre, improvisation, musique, chant, langage corporel, arts du cirque, expression des émotions, art du rythme, du silence, l’art de ne rien faire, de l’exagération, du minimalisme, du jusqu'au boutisme, de l’obsession…
Le Clown est boulimique : il se nourrit et se réinvente de tout ce qu’il peut intégrer dans sa pratique.
Il y a de nombreuses manières d’aborder le Clown, peut-être autant que de pratiquants de cet art. Mais on peut établir une différence entre le Clown de cirque et le Clown de théâtre : là où le premier semble très codifié (Clown Blanc et Auguste, costumes, maquillages), avec des sketchs destinés à provoquer le rire, le second est plus sobre, faisant plus appel à l’improvisation, tout en allant puiser dans des thématiques moins légères.
Le Clown de théâtre, c’est un grand moment de solitude partagé avec le public. C’est un mioche coincé dans un corps d’adulte autour duquel gravite un univers qu’il redécouvre à chaque instant avec un regard émerveillé, parfois épouvanté. À travers ce regard qu’il nous renvoie, il nous permet de toucher du doigt les contradictions insolubles et les absurdités de notre quotidien.
Tout est compliqué pour le Clown. Il ne résout pas les problèmes, car le chemin vers la solution est toujours compliqué… et ne résout pas le problème. Il se complait dans cette contradiction. C’est ce qui lui permet d’atteindre l’état jubilatoire suprême, celui qu’on éprouve quand on transgresse nos propres interdits et croyances limitantes : chanter faux à tue-tête avec conviction, manger avec les doigts en s’essuyant où l’on peut, éructer des gros mots sans queue ni tête en confinant au génie poétique.
Le Clown de théâtre ne cherche ni ne vise à faire rire dans l’absolu. Sa vocation est d’être un retour aux sources, une mise à nu de nos émotions profondes. Pour venir nous effleurer, interroger, égratigner parfois, mais toujours avec tendresse et poésie.
Pour apprendre l'Art du Clown, je vous conseille de commencer par des stages de courte durée comme ceux proposés à Doucy c'est idéal pour démarrer en douceur et dans la bienveillance. Puis, cours à l’année en essayant de retrouver la magie de votre premier stage.
Variez les approches, quittez votre zone de confort et n’hésitez pas à explorer des domaines susceptibles d’enrichir votre Clown : Butoh, langue des signes, jonglage, théâtre d’impro, musique, chant… Découvrir son Clown est un long chemin, le chemin de toute une vie. Ne vous découragez pas !
En définitive, il n’est jamais trop tard pour commencer, mais mieux vaut commencer tard. Le Clown de théâtre demande un certain vécu émotionnel et une certaine maturité. Il exige de faire tomber le masque des conventions sociales. C’est au travers des fêlures et brisures de la vie que le Clown se révèle.
La famille des Clowns, qu’elle soit issue du cirque, du théâtre, du burlesque ou intervienne dans le milieu hospitalier et social, reste une petite famille marginalisée et très souvent mal connue du public. Je vous laisse consulter le site www.lagrandefamilledesclowns.art pour en apprendre davantage.
Il reste que le Clown est intemporel et essentiel à nos sociétés.
Tout comme le Bouffon l’était au Roi.
Clown de théâtre… pas Clown de cirque et surtout le Clown ne se fait pas.
Il EST… Plus fort que toi ! Important de ne rien faire. Laisse le vivre… c’est tout.
Être Clown, c’est laisser parler les silences, être à l’écoute des petits riens en leur donnant la plus extrême importance. C’est le respect des autres et de soi par l’écoute active.
Le Clown s’exprime dans les soupirs, les contradictions de la vie impossibles à résoudre. Il est appliqué et impliqué dans ce qu’il fait, de tout son être, à la lettre et à la ponctuation près, tout en suspensions et avec la plus grande des maladresses.
L’important d’être Clown, c’est de l’être… sérieusement, furieusement, sincèrement !
NB : Tenue décontractée et pas salissante conseillée (le Clown aime se rouler par terre, voire crapahuter dans la nature), chaussures confortables (pas de talons hauts…). Pensez à apporter également un stylo et un carnet pour prendre des notes si vous le souhaitez, et votre nez personnel si vous en avez déjà un.
Jour 1 : Découverte du groupe. Attentes de chacun et enjeux du stage.
Rapport à soi, rapport aux autres et au public.
Importance du regard.
Travail sur l’échange et la constitution du groupe.
Naissance du Clown : entrée en scène.
Jour 2 : Retours et questions sur la séance précédente.
Le Corps du Clown – le langage corporel.
Déplacements et variation de rythme.
Jeux de mimétisme et travail du masque (les grimaces et expressions).
Ping-pong de regard (le duo clownesque).
Jour 3: Retours et questions sur la séance précédente.
Le Cœur du Clown – travail sur les émotions.
Appel à la mémoire affective et corporelle.
Travail sur l’intensité, la justesse, l’écho du Clown.
Jour 4: Retours et questions sur la séance précédente
L’Âme du Clown – explorons l’univers… en quête de la poudre de Pinpin !
Travail sur l’obsession et « l’état Clown ».
Jour 5 : Retours et questions sur la séance précédente.
On secoue bien le tout ! … Approfondissement : travail sur l’impro en solo, duo, trio, quarto…
Mise au point pour se produire au souk (déambulation ou scène) ?
Tour de table sur le stage.
Partez en quête de la poudre de Pinpin,
Plantez la graine, laissez germer le Clown…
Pour mettre le môme aux commandes !
Les 3 Motivations principales pour suivre ce stage:
Bienveillance, ouverture d’esprit, l’envie d’essayer. Respect de soi et des autres.
Ne pas hésiter à échanger durant le stage et en dehors. Stage fermé à partir du Jour 3.
Fais Tes Vacances, espace de créativité en pleine nature mis en place pour apprendre et transmettre, vous accueille pour des vacances en famille, entre amis ou en solo ludiques et pédagogiques.
Fais tes vacances vous propose d'autres stages de théâtre. Théâtre, cabaret, cours de clown et match d’impro, prendre des cours de théâtre n’a jamais été aussi à la mode et aussi ludique. Alors, pourquoi pas vous?
Né entre montagnes (Béarn), forêts et océan (Landes), j’ai grandi dans une famille d’enseignants passionnés de musiques traditionnelles. Je m’endormais sur les scènes de concerts et de bals animés par le groupe formé par mon père et son frère : « Canicula ». Bercé par le rythme, la pulsation, l’énergie dégagée par les danseurs, j’exerçais mon oreille.
Longues vacances d’été passées dans les festivals, ponctuées de voyages en minibus sur les routes de campagne. Pour passer le temps, je m’amusais à dissocier les pistes vocales et instrumentales des musiques passées sur le radiocassette du véhicule. Apprentissage de l’accordéon diatonique à l’oreille et constitution d’un groupe de bals avec mes deux frères.
Études scientifiques par passion du vivant et passion d’apprendre, plus que par vocation. Rencontre en musique sous les étoiles avec ma compagne, montée sur Paris et changement de voie : la conception multimédia et les jeux ludo-éducatifs. Puis je me suis perdu sur le chemin…
C’est le théâtre qui m’a remis sur les rails, permis d’exprimer celui que j’avais étouffé en moi. C’est ma rencontre avec Justun, au détour d’un stage de Clown avec Sandrine Brunet à Fais tes Vacances qui m’a ouvert à ma passion.
Aujourd’hui, j’ai (re) trouvé mon chemin : je suis formateur à domicile (maths et informatique) et animateur scolaire. Je partage avec les enfants et les adultes, je transmets mes envies, mes connaissances, mes passions.
Je fais grandir Justun, le Clown qui est en moi.
Pour laisser un sourire derrière moi.
Formations spécifiques
J’ai (re) découvert mon Clown à Doucy en 2016, à l’occasion d’un stage avec Sandrine Brunet. Coup de foudre immédiat entre Justun et moi. J’ai enfin trouvé ce que je recherchais depuis des années dans le théâtre classique et d’improvisation, mais que je n’arrivais pas à exprimer complètement par ces disciplines : le minimalisme, le langage du corps, la puissance du silence.
Depuis, chaque année, j’approfondis ma passion et fais grandir Justun en participant aux différents stages de Clown proposés à FTV, en variant les approches, en testant les différents maîtres de stage : Elodie et Patrick Pujar, Nadia Ferrari, Martin Boquien. En explorant des disciplines qui peuvent nourrir mon Clown : le Butoh avec Yves Coris, la création de masques de Commedia, mais aussi la langue des signes avec Céline.
En 2019, j’ai intégré le Labo des Rednoz de la Compagnie l’Athanor de Meudon, afin de pratiquer le Clown à l’année. Au terme d’un « rite initiatique », la troupe a baptisé mon Clown : Justun, nom qu’il a adopté à l’unanimité de lui-même.
Avec les Rednoz, nous avons monté et présenté un spectacle mêlant déambulation de rue, chorégraphie, improvisation et présence scénique à l’Espace Culturel Robert-Doisneau de Meudon. Justun a également participé à l’animation et la présentation de la journée des spectacles enfants de la Compagnie l’Athanor.
Depuis 2016, Justun participe également aux déambulations et présentations de Clown lors des souks de Doucy, et a fait sa première apparition solo sur scène lors du cabaret en 2019 (« Laissez le vivre », qui présentait ma conception du Clown en 5 min).
En 2020, j’ai présenté 2 slams au cabaret, dont « Il y a de cela » afin d’exprimer ma gratitude à l’équipe de FTV pour m’avoir fait rencontrer Justun.
Justun m’accompagne également avec les enfants dans mon travail quotidien d’animateur. Pour l’instant, aucun enfant n’a encore mordu Justun.
Merci à toi, Mamie Paulette qui n'est plus : je me souviens de ce jour où à 4 ou 5 ans tu m'as retrouvé grimaçant devant le miroir de la salle de bain, toutes lumières éteintes... Tu as cru à une crise d'épilepsie ! C'était juste un Clown qui cherchait à s'exprimer...
Merci à toi, Roland Magdane qui m'a donné l'envie de monter sur les planches lors des kermesses de l'école Gaston Phoebus !
Merci à toi, Carine Piazzi qui m'a poussé au bout des émotions et m'a fait découvrir Stanislavki et l'amour du théâtre, de Puck à Roberto Zucco !
Merci à toi, Theatre Du Coteau (Sauvons le théâtre du Coteau) et à tous les comédiens avec qui j'ai partagé cœur, cour et jardin durant 10 ans !
Merci à toi, Fais tes Vacances, pour le partage des Passions !
Merci à toi, Sandrine Brunet qui m'a fait rencontrer mon clown il y a 5 ans à Doucy !
Merci à toi, Yves Coris qui lui a montré ce qu'il pouvait faire de son corps avec le Butoh !
Merci à toi Nadia / Guis Mette, Patrick Puj et Elodie, Martin Boquien, qui l'avez encouragé à émerger !
Merci à tous les clowns de Doucy : Isabelle, Hélène, Dominique, Claire, Stéphane, Benjamin (Ginette fait des vidéhottes), Cécile, Patricia, Alexandra, Jade, Juli et j'en oublie... pardon !
Merci à toi, Céline qui lui a appris à signer son nom en LSF et à exprimer avec ses mains !
Merci à toi, Carole Picavet / La Picave et tous les Rednoz qui le poussent à continuer et l'ont baptisé "Justun" !
Merci mes loulous, Carole, Papa, Maman... vous l'avez poussé à monter sur les planches !
Je continue à faire des grimaces devant les miroirs.
Juste Merci... Je vous aime !
Pourquoi je suis Maître de Stage
« Il y a de cela,
J’ai trouvé cet endroit,
Où nous sommes aujourd’hui […]
Il y a de cela
J’ai rencontré l’enfant que j’étais,
L’enfant que je suis.
Je suis tombé en amour de ce clown qui grandit en moi.
J’ai retrouvé la musique qui guide mes pas sur le chemin qui mène au bout de mon chemin.
[…]
Il y a de cela
En cet endroit qui n’est pas si loin que cela.
Là, près du cœur,
Je voulais vous dire...
Je voulais vous dire simplement
Juste merci. »
C’est un extrait du slam que j’ai écrit et interprété l’an dernier à Doucy (vous pouvez lire l’intégrale du texte sur Scribay ), pour remercier FTV et tous ceux que j’y ai rencontré depuis 5 ans, avec lesquels j’ai pu échanger. En 5 ans, j’ai appris (pris) beaucoup de ce qu’ils avaient à me transmettre : leurs univers, leurs passions, leurs sourires, leurs émotions.
Aujourd’hui j’ai envie à mon tour de donner, donner l’envie.
Ce que mes amis disent de moi
A l’écoute, ouvert, discret, soucieux des détails, passionné et généreux.
Mes employeurs : créatif, autonome, esprit d’initiative, travail d’équipe, adaptable, rigoureux.
Ce qui me questionne
Lieux de prédilection : une scène de théâtre juste avant le lever de rideau, le silence d’une bibliothèque ; un coin tranquille, au fond de mon lit : un bouquin ou une liseuse dans une main, un sandwich dans l’autre. Je l’avoue, j’adore sauver les livres égarés dans la rue pour les accueillir chez moi (de toute façon, j’ai déjà rempli le garage).
Je nage dans les musiques traditionnelles depuis l’enfance, mais j’aime tous les genres de musique (classique, jazz, world, pop, rock, hard-rock, hip-hop, électro…) du moment que l’interprétation et les paroles me touchent.
Je pratique « à l’oreille » l’accordéon diatonique depuis l’âge de 11 ans et ai fait partie de plusieurs groupes de bal et concert (« Ad’arrOn » notamment : musiques du Béarn et des Landes, mais également « La Mule Noire » sur Paris) qui se sont produits dans plusieurs festivals en France et en Europe (Grand bal de l’Europe / De Bouche à Oreille / Calandretas 20 ans / Planètes musiques / Conservatoire Occitan / Estivadas de Rodez…). Ce qui me motive avant tout, c’est partager la musique et l’écoute au sein d’un groupe, transmettre l’énergie et la pulsation au public et aux danseurs.
Depuis 4 ans, j’essaie de partager cette approche musicale en m’impliquant dans les ateliers de groupe de Stéphane Yaïch à Fais tes Vacances. Mais également en participant aux ateliers de sonorisation, dont je mets les connaissances en pratique lors des séances de groupes (mise en place du matériel, réglage de la table de mixage, démontage) et lors des souks (sonorisation de la terrasse et de la salle Mozart).
Théâtre classique et d’impro amateur pendant 10 ans au Théâtre du Coteau (Le Plessis-Robinson) : j’y ai découvert l’amour des mots, la synergie de groupe, le partage du cœur, cour et jardin avec les spectateurs et les comédiens. Comment trouver la force de continuer en se raccrochant à sa passion quand on doit faire face à son regard intérieur, à la petite voix qui nous dit : « tu n’y arriveras pas ». Comment se mettre à nu devant un public.
Coup de foudre pour le Clown de théâtre il y a 5 ans à Doucy et depuis stages, déambulations, cours à l’année et spectacles pour nourrir Justun, mon clown (re) trouvé.
Depuis 8 ans, je suis animateur scolaire en maternelle et primaire, ainsi qu’en centres de loisirs. Par les activités manuelles, les jeux, fresques et dessins, je transmets aux enfants mes différentes passions : théâtre, musique, clown, jeux de rôle et de société, programmation de jeux vidéos, science-fiction, fantastique et mangas, contes, mythes et légendes de transmission orale.
Pour la musique : Gabriel Yacoub et Malicorne, Souchon, Cabrel, Agnès Obel, Tracy Chapman, Amy Winehouse, Brel et Brassens, Yan Tiersen, Queen, Shaka Ponk, ACDC, Iron Maiden, Sepultura, Jo Jackson, Sting & The Police, Arthur Rubinstein, Erik Satie, BO de Tous les Matins du Monde, BO de in The Mood for Love… et tant d’autres. Chez chacun, je n’aime pas tout… je m’attache surtout aux paroles et aux émotions que me procurent un morceau en particulier : l’envie de bouger, de hurler, de pleurer, de rire, de me poser.
Mes livres de chevet : Dune de Frank Herbert pour son message très actuel et pour la « litanie de la peur » très utile pour affronter le trac et les épreuves, Ça de Stephen King (pas pour le clown, mais pour son sens de la description, des détails, de la psychologie des personnages, du frisson…), Game of Thrones (pour le grand spectacle et la musicalité de l’écriture), les Annales du Disque Monde de Terry Pratchett (la collection complète ! une parodie réjouissante de notre monde. Je vous conseille particulièrement les derniers tomes : le cycle de Tiphaine Patraque qui décrit avec beaucoup de poésie la transmission et le rôle essentiel d’un berger / sorcier / formateur / enseignant dans une société…) pour pleurer de rire et rire en pleurant.
Théâtre & Poésie : La cerisaie de Tchekhov, Roberto Zucko de Koltès, Songes d’une nuit d’été de Shakespeare pour les magnifiques personnages que j’ai eu la chance d’interpréter. « Ma bohème » de Rimbaud et « Je suis Personne » d’Emily Dickinson pour ne plus perdre mon chemin.
Clown de théâtre et burlesque : Charlie Chaplin et Charlot, Buster Keaton, George Carl (fabuleux dans le film Funny Bones), James Thierrée (superbe second rôle dans le film Chocolat), Slava et Howard Buten (le clown Buffo). Tous ont une présence magnifique dans le corps et le regard, dans la qualité de leur silence.
Mes devises et citations
Alors je me souviens des choses les plus simples
Les choses qu’on a dit ne jamais oublier […]
« Les choses les plus simples », Gabriel Yacoub (auteur-compositeur-interprète)
Je suis Personne ! Qui êtes-vous ?
Êtes-vous - Personne - aussi ?
Ainsi nous faisons la paire !
Ne le dites pas ! Ils le feraient savoir – c’est sûr !
Comme c’est ennuyeux – d’être - Quelqu’un !
Public – comme une Grenouille –
Qui crie son nom - tout le long de Juin -
A un Marécage béat !
« Je suis Personne », Emily Dickinson (poétesse américaine)
Mes petits bonheurs
Le bonheur, c’est un bon livre à la main, entouré de musique et de mouvements,
C’est un baiser fugace échangé sous les étoiles, avec des promesses de lendemains,
C’est le regard des spectateurs qui brille à la fin d’une représentation, le silence avant que n’éclatent les applaudissements,
C’est le cœur qui bat avant le lever de rideau, la fébrilité de n’avoir rien oublié pour que le spectacle continue malgré tout,
C’est partager un repas jusqu’au bout de la nuit avec la famille et les amis, pleurer de joie en les serrant sur notre cœur quand on les quitte ; quand on les revoit,
C’est offrir le meilleur de soi et préserver du pire.
Mes combats
Transmettre à mes enfants et ceux des autres qu’il existe bien une différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie.
Faire naître en eux une étincelle : l’idée qu’apprendre ne doit pas se faire seulement dans la souffrance, que la curiosité n’est pas toujours un vilain défaut, qu’acquérir des connaissances autres qu’académiques n’est pas forcément inutile et une perte de temps. Que prendre la voie express dans la vie n’est pas toujours le meilleur (le seul) chemin, qu’il est possible de se perdre pour se retrouver et qu’il faut se faire confiance pour découvrir le fil rouge et la pelote qui va avec derrière tout ça. Qu’au final, le sens de la vie, de l’univers et du reste c’est « 42 », tel que l’a si bien exprimé Douglas Adams dans le Guide du Voyageur Galactique ;-)
Mes réalisations ou mes rêves
4 CD audio enregistrés avec le groupe Ad’arrOn : Èr Navèth ; Acì qu’èm Reis, Mossu ; Mistèri de Nadau ; Vriolonaires Pirenencs dont deux avec contenu multimédia réalisé avec mon frère Thomas.
3 sites web : https://babilosapiens.fr/ (mon site professionnel) ; adolescence-positive.com (blog de ma compagne sur la communication parents — ados) ; https://piquirineu.blogspot.com/ (blog de l’imaginaire Pyrénéen — mythes, contes & légendes qui n’est plus alimenté depuis 2013).
Tournage et montage vidéo numérique pour : Ad’arrOn. Les ateliers adultes et enfants du Théâtre du Coteau
J’aimerais créer un « musée vivant du légendaire Pyrénéen », un lieu d’échange et de rencontre autour des mythes, contes et légendes des montagnes du monde entier. Un lieu mêlant le théâtre, l’oralité, la musique et l’imaginaire, où il soit possible de rêver et de transmettre aux enfants la sagesse véhiculée par les contes des différents peuples.
Où me retrouver ?
Page facebook de Justun
Babilosapiens – mon site pro
Linkedin
Nous sommes ravis et fiers d’accueillir David cet été au Village aux 400 stages de Faistesvacances, à Doucy Valmorel.